Notes de lecture

Note de lecture par LE MOIGNE Jean-Louis
Idées reçue, préjugés, ce sont les termes que l’on trouve principalement dans ce livre, dés les premiers pages, de ce petit ouvrage collectif qui s’est formé quasi spontanément dans l’expérience quotidienne des volontaires du Mouvement ATD-Quart Monde-France : Ils ont recensés 88 idées reçues (qui sont souvent) des idées héritées, qui perpétuent l’exclusion sociales. Idées reçues que nous entendons de plus en plus couramment au fil des jours dans les conversations ou que nous lisons dans les média. Au regard de chacune de ces 88 idées reçues, souvent tenues sans vérifications précises pour ‘statistiquement objectives’, les auteurs ont rassemblé et référencés les arguments qui transforment chacune des représentations simplistes et parfois fallacieuses, évoquées catégoriquement pour justifier chacun de ces préjugés. Exercice de critique méthodologique - j’allais écrire ‘exercice de probité intellectuelle’ - qui devrait être usuel tant dans les pratiques citoyennes que dans les propos d’experts.
Note de lecture par PISSOCHET François

Les trois approches singulières et complémentaires – historique, philosophique et pragmatique – des auteurs de ce présent livre, nous fait pénétrer la pensée et l’engagement de Joseph Wresinski, pour comprendre l’importance vitale de ce combat initié et par porté depuis 60 ans par le mouvement ATD Quart Monde.

Note de lecture par LE MOIGNE Jean-Louis
Note de lecture par LE MOIGNE Jean-Louis
Note de lecture par MARTOUZET Denis
Peut-on « anticiper de nouvelles stratégies de conception » ? La question se situe dans la lignée des réflexions sur l’état du monde et sur nos manières de faire mais n’est pas encore dans l’action. Elle en donne à la fois les prémisses et les conditions, en mettant d’abord en avant le caractère résolument obsolète du processus traditionnel de conception. Cette obsolescence est consécutive à plusieurs facteurs : la multiplication des acteurs du projet et leur diversification, pourtant source potentielle de richesse, ainsi que leur cloisonnement, c’est-à-dire la non mise en valeur réelle de cette potentialité. Mais il faut ajouter aussi un déficit méthodologique qui découle d’un refus de l’approche par la complexité, ainsi qu’une relation dégradée, en l’absence de renouvellement des processus d’échanges informationnels, entre expert et habitant alors même que l’un et l’autre de ces acteurs sont plus indispensables que naguère. La difficulté et tout l’intérêt résident dans la mise en abyme du projet. Pourquoi le projet du projet ? On peut envisager trois voire quatre niveaux de réponse dans cet ensemble structuré de manière à mener le lecteur vers une certaine idée du projet, en rupture partielle avec ce qu’est et a été depuis les années 1970 le projet, sous la figure première du projet urbain.
Note de lecture par BIAUSSER Evelyne