Notes de lecture

Note de lecture par LE MOIGNE Jean-Louis
Note de lecture par LE MOIGNE Jean-Louis
En légitimant le subreptice passage de Economie à Œconomie, P Calame va ‘repenser en profondeur sa nature’, et par là remettre implicitement en question le paradigme épistémologique sur lequel la ’science économique s'appuyait depuis deux siècles. Pour cela il va proposer de tenir l’Oeconomie pour ‘la branche de la gouvernance qui s’applique aux domaines particuliers de la production, de la circulation et de la consommation de biens et de services’… Tout ce qui a trait aux comportements réels des acteurs, à la combinaison des facteurs de production, à la manière dont se confrontent l'offre et la demande de biens, de services et d'argent, aux effets des règles publiques sur les comportements, aux motivations multiples des choix, aux effets de domination de certains acteurs sur d'autres fait partie des connaissances nécessaires à l'œconomie, mais au même titre que la chimie des matériaux, l'hydraulique, ou l'informatique. Ce sont des connaissances dont on a besoin pour bien « diriger l'action à de certaines fins », mais qui ne comportent pas en elles-mêmes leur propre finalité.
Note de lecture par LE MOIGNE Jean-Louis
Note de lecture par LE MOIGNE Jean-Louis
Note de lecture par LE MOIGNE Jean-Louis
S’attacher à interpréter les quelques 6000 pages des CARNETS de Léonard de Vinci de façon à s’exercer soi même à ‘comprendre comment notre esprit fonctionne’(le célèbre projet de P Valéry) est un exercice qui peut-être aisé autant que passionnant dés lors que quelques lecteurs érudits et eux même passionnés ont pour nous balisé le chemin et facilité les accès à bon nombre des pages. L’auteur du ‘Tao de la physique’, qui dans les années 70 activa les premières controverses sur ‘le mysticisme quantique’, est depuis 2007 (‘The science of Leonardo) un de ces guides. Son nouvel ouvrage, est centré sur une lecture investigatrice et richement documentée de nombre des pages des Carnets de Léonard.
Note de lecture par GENELOT Dominique
Le livre de Dominique Cardon n’est pas un appel au refus de l’innovation technologique, mais un appel à la vigilance épistémique et citoyenne face aux risques majeurs que l’usage sans conscience des nouveaux algorithmes ferait courir à nos sociétés C’est aussi une invitation à penser continument l’évolution du lien récursif entre l’homme et la machine. L’intention du livre est annoncée dès la deuxième page : « Comme l’invention du microscope a ouvert une nouvelle fenêtre sur la nature, les capteurs numériques sont en train de jeter leur filet sur le monde pour le rendre mesurable en tout. … Aussi est-il essentiel de comprendre, de discuter et de critiquer la manière dont les algorithmes impriment leurs marques sur nos existences, jusqu’à devenir indiscutables et même invisibles. L’objet de ce livre est de comprendre ce que la révolution des calculs apportée par les big data est en train de faire à nos sociétés. Il décrit le monde auquel rêvent les algorithmes, avant que nous nous réveillions – trop tard. »
Note de lecture par BERGERE Jean-Marie
Ndlr: Nous remercions la rédaction du journal en ligne Metis –Europe (Son projet : « Contribuer au débat nécessaire que suscitent les mutations qui affectent le monde du travail en Europe ») et Jean Marie Bergère de nous autoriser à reprendre dans notre Cahier des Lectures, la note de lecture sur l’ouvrage de D Cardon « A quoi rêvent les algorithmes » qu’il avait publié en Mai 2016. Cet éclairage complète celui que Dominique Genelot nous a proposé il y a peu sur ce même ouvrage
Note de lecture par LE MOIGNE Jean-Louis
Il nous a paru légitime d’insérer dans la bibliothèque du Réseau Intelligence de la Complexité la traduction de l’ouvrage d’un professeur de l’université de Göttingen J Beckmann, paru en allemand en 1806 ouvrage traduit de façon satisfaisante en 2017 sous le titre (‘Projet de Technologie générale’ …. Il fallait assurer la légitimité de la généralisation sous la seule bannière du concept de ‘Technologie Générale’ de tant de techniques spécifiques d’arts, d’écrits, et de métiers formés de main d’homme au fil de l’aventure de l’humanité depuis des millénaires. Ce fut, en reconnaissant dans cette diversité toujours évoluante une caractéristique commune, celle du PROJET de trans-formation :« Transformer une carrière et une forêt en équilibres magnifiques » ; Ainsi parlait sans doute Eupalinos. … Toute Action (ou Fonction) n’est-elle pas identifiable par un ou plusieurs verbes (et substantif verbal), formés aux fils des usages dans des contextes différents ? C’est par la liste de ces Verbes actifs qu’identifient depuis quelques millénaires artisans et artistes que J Beckmann 2 va pouvoir présenter le Paradigme de la Technologie Générale .