‘Suffit-il juste d’accompagner l’émergence de cette science Paysagetique pour en hâter la reconnaissance ?’ L’auteure en est convaincue et, pour tenter de nous en convaincre, la baptise d’un nom académique qui atténue les images bucoliques que l’on associe volontiers au mot ‘paysage’. Plutôt que d’accompagner cette émergence, elle se propose de définir d’abord cette nouvelle discipline. Mais suffira-t-il de dire ce qu’elle n’est pas pour légitimer son argumentation ?
Les pages que Herbert A. Simon consacrait à sa lecture de quelques paysages - la montagne Sainte Victoire, le Mont Saint Michel, la cathédrale de Chartre ou le Grand Hotel devant la promenade du front de mer de Cabourg-Balbec - (dans sa préface à la traduction française des ‘Sciences de l’artificiel’) - nous suggéreront peut être d’autres interprétations des processus de conception, argumentées et illustrées au fil de nos lectures austères autant que rêveuses des paysages.