Le philosophe de la complexité et le pape de l'écologie : sous cette expression on pourrait résumer le nouveau livre de Mauro Ceruti, puisqu'il s'agit de relire l'encyclique la plus innovante des 100 dernières années dans l'horizon d'un humanisme planétaire, visant à tracer une nouvelle voie pour l'avenir de l'humanité.
ISBN 9788882275761 Sortie : 4 septembre 2020 Sur le même bateau : PRÉFACE D'EDGAR MORIN
Pourquoi ne reconnaissons-nous plus le monde dans lequel nous vivons? Parce que le monde nous semble le même, mais aussi complètement différent: un monde incompréhensible qui fonctionne selon une logique inconnue? Et pourquoi dans ce nouveau monde se produisent des choses qui sont capables de renverser des destins et des réalités à une époque et à des époques autrefois impensables? » : Le défi reste épistémologique devenant ainsi anthropologique : Celui d’un nouvel ‘apprendre à vivre’.
Avant propos (Foreword) de H von FOERSTER
Gordon and Breach, 1994 - The World Futures General Evolution Studies, vol 8 ISBN-13: 978-2884491235, 208 pages
Ndlr : Nous sommes heureux de présenter ici sommairement dés sa parution le nouvel ouvrage de notre ami et conseiller (depuis plus de vingt ans), Mauro CERUTI, notamment co auteur de plusieurs ouvrages rédigés avec Edgar MORIN et publiés en France. Dans l’immédiat nous reproduisons une traduction française de la présentation de l’éditeur, et du sommaire.
"Dans un sens, ce livre prolonge et actualise mon Penser l’Europe (1984) ainsi que Barbarie et culture européennes (2005). Mais il s’agit surtout d’une « repensée de l’Europe » en notre époque de crises conjuguées, dont la crise multidimensionnelle de l’Europe, en une grande crise de l’humanité qui n’arrive pas à se constituer en humanité"
Editions Charles Léopold Mayer, 2010, ISBN 978 2 843 77 156 9, 328 pages
Au terme de quatre siècles de révolution scientifique, toute remise en cause de ses méthodes, de ses exigences et de son ascendant sur l'homme semble désormais impossible. C'est pourtant ce défi que relève Nissim Amzallag. Plutôt que d'évoquer les dangers imminents pesant sur un monde objectivé autant que dévitalisé, son ouvrage explore les fondements sur lesquels s'est appuyée la révolution scientifique et les métamorphoses qu'elle a induites dans la société. Il apparaît alors que les innovations les plus importantes, conceptuelles comme pratiques, dérivent de partis pris étrangers à toute exigence de fidélité au réel. La conscience de cette réforme du vrai (autant que de ses origines peu glorieuses) ouvre un nouvel horizon de responsabilité en émancipant l'homme de l'autorité d'une idéologie maquillée en savoir. (Présentation de l'éditeur).