Ce texte a été écrit à l'occasion d'une conférence organisée à Nice en 2008 sur le thème « Secret partagé et travail en partenariat », devant un public de Travailleurs sociaux associatifs et institutionnels, auxquels s'étaient joints quelques Conseillers municipaux intéressés par la co-construction du sens, autour de ce qu'ils allaient faire de la loi, dans un contexte de partenariat.
?Que veut dire « essayer de transformer la société » quand on est un acteur de l'éducation populaire ? Ce questionnement récurrent sur le sens que tout travailleur social (ou sociétal ?) se pose de façon cruciale, n'est pas un luxe théorique. Il devrait fonder son action par les réponses qu'il produirait?or, il la mine plutôt, et l'absence de références creuse chaque jour le malaise de l'acteur sociétal. On a donc essayé ici de lister des conditions d'émergence d'un nouveau faire autrement, début d'ancrage différent dans ce contexte sociétal complexe...pour ne plus se perdre, au risque de se (re)construire ensemble'
« Quel sens l’école donne-t-elle à « la réussite » ? Les valeurs et les comportements qu’elle induit ne sont-ils pas en contradiction avec ses aspirations démocratiques ? La réussite scolaire ne va-t-elle pas à contresens de la réussite humaine ?
La représentation dominante demeure que l’école est un lieu de réussite intellectuelle, et au mieux secondairement un lieu « d’apprentissage de la vie ». Aux élèves de s’adapter au système plutôt qu’au système de s’ouvrir à leurs rythmes d’apprentissage, à leurs attentes et angoisses, de comprendre les causes de leurs blocages, d’y remédier. Bien qu’essentiels à la réussite humaine, des savoirs et des apprentissages tels la connaissance de soi et la relation à autrui, la capacité d’écoute, le sens du dialogue, l’esprit critique et autocritique, le savoir-vivre ensemble, ou encore la capacité de résoudre les conflits et l’attitude de co-responsabilité constitutifs de l’esprit démocratique ne sont pas au programme de l’école. Pourquoi ?.. ;
Le Village Systémique animé par Marc d'Hondt publie sur son site la vidéo de sa Rencontre avec Jean-Louis Le Moigne à Paris, Le 4 décembre 2007, autour de quelques « Reliances Formatrices » : Modélisation Systémique et Disegno, Raisonnements Heuristiques et Ingegno, Intelligence téléologique de la Complexité, Critique Epistémique et Aventure de la Connaissance, Plaisir de Faire et Passion de Comprendre, ...
La revue vient de publier son N° 4 (Set | Out | Nov | Dez 2007) dans lequel on trouve notamment un article de JL Le Moigne, (http://sisifo.fpce.ul.pt/?r=13):
?The intelligence of complexity: Do the ethical aims of research and intervention in education and training not lead us to a ?new discourse on the study method of our time??? (pages 115-126 ): http://sisifo.fpce.ul.pt/?r=14&p=115
?Inteligência da complexidade Os objectivos éticos da investigação e da intervenção em educação e formação não remetem para um ?novo discurso do método de estudo do nosso tempo??? (pág. 117-128) : http://sisifo.fpce.ul.pt/?r=13&p=117
La version originale en Français de cet article, issu d'une conférence invitée au Congrés ARFISE Lisbone, fevrier 2007 (en hommage à Teresa AMBROSIO) est par ailleurs publié dans ?Les Documents du Conseil scientifique'sous le titre INTELLIGENCE DE LA COMPLEXITE: Les enjeux éthiques de la recherche et de l'intervention en éducation et formation n'appellent-ils pas un ?NOUVEAU DISCOURS DE LA METHODE DES ETUDES DE NOTRE TEMPS' ?
La présentation de ce thème (destiné à la co élaboration d'une feuille de route qui guidera les attributions de crédits de recherche) laisse de plus en plus perplexe : Il s'agit de restreindre plus encore le champ de cette science des systèmes complexes à une seule ?démarche' (étudier une même question à propos d'objets de recherche différents), démarche qu'il ne faudrait pas confondre avec une autre qui, bien que duale, ne relèverait pas de la dite science des systèmes complexes, à savoir : ?poser des questions sur un même objet à partir de différents points de vue'. Comme on nous assure que ?ces deux démarches ne peuvent être envisagées séparément', on se demande de quoi cette autre mystérieuse démarche pourrait bien être la science, puisqu'elle n'est pas digne du label réservé «science des systèmes complexes ». Il y a 2 ans on nous disait (sans justification aucune) que la première démarche relevait seule de ?la science fondamentale', mais on la voulait ?générale'. Ce retour frileux vers l?étude de ?la complexité restreinte' et même réduite à la recherche des seuls ?domaines thématiques susceptibles de déboucher dans un avenir proche sur des appels d'offre européens ou nationaux', ne témoigne t il pas d'une légèreté épistémologique désolante dés lors qu'il s'agit de faire financer ces recherches sur fonds publics ? On voudrait rappeler aux animateurs de ce RNSC (et des réseaux européens qui les co financent relayés par la ?Complex Systems Society' http://cssociety.org ) les quelques pages que le CNRS consacrait il y a cinq ans à la définition de sa politique scientifique dans son ?Projet d'établissement' (qui, officiellement, constitue toujours sa Charte) « S'attacher à la complexité, ?c'est reconnaître que la modélisation se construit comme un point de vue pris sur le réel, à partir duquel un travail de mise en ordre, partiel et continuellement remaniable, peut être mis en ?uvre. Dans cette perspective, l'exploration de la complexité se présente comme le projet de maintenir ouverte en permanence, dans le travail d'explication scientifique lui-même, la reconnaissance de la dimension de l'imprédictibilité ».
« The ideas and concepts developed in the present paper are neither new nor innovative. I relate the conceptual shift from a positivist to a radical constructivist epistemology that was necessary in order for me to be able to study the relationship between culture and children’s cognitive development. While the present discussion may not be innovative from a radical constructivist point of view, it is so from the point of view of mainstream developmental psychology;”