Philippe
BOUDON

Profession(s) ou domaines d'activité:
Professeur
Pays:
France

Année de publication

Note de lecture par BOUDON Philippe

On ne saurait [...] évoquer l’étendue des domaines dans laquelle peut se rencontrer la vicariance. « [Le concept], écrit Alain Berthoz, évoque la compensation de déficits dans des maladies neurologiques, la navigation dans la ville, le raisonnement, l’éducation et l’apprentissage, l’architecture, le design industriel, la pluralité d’opinions, la tolérance et finalement la capacité de créer et d’innover ... »

par BOUDON Philippe
Qui niera que l'arche de la Défense à Paris soit un "cube", la pyramide du Louvre une "pyramide" et la géode de la Villette une "sphère" ? Mais ces formes géométriques sont-elles architecturales ? Et en quoi sont-elles plus « géométriques » que les formes architecturales conçues par Frank Gehry ou les figures fractales conçues par Benoît Mandelbrot ?

Ed La Villette,  2019, ISNB 978-2375560211 ,174 p. 

Note de lecture par BOUDON Philippe
De La question urbaine (1970) qui s’inscrivait dans une représentation qui voyait dans la ville, avec Henri Lefèbvre, une projection de la société sur le sol, aux Questions urbaines de G Burgel – on va découvrir dés le pluriel du titre - que le rapport de l’espace à la société est d’une complexité toute autre que celle qui s’exprime dans un binarisme simpliste. Questions qui vont se révéler dés l’examen de La mobilité dans la ville, habituellement entendue comme mal absolu en conflit permanente avec les aspirations à la qualité et la densité de l’immobilier qui en appelle à l’immobile : Tension permanente entre les composantes synchroniques et les composantes diachroniques de tous les systèmes et ici des systèmes urbains irréductibles au simplisme d’une réduction à une seule composante D’autant plus que bien d’autres tension vont se révéler –dilution vs densifications, durabilité vs flexibilité, géographes vs aménageurs- etc… La ville n’est-elle pas aussi ‘source de vie autant que reconnaissance d’identité ? Ne peut on s’efforcer d’assumer les richesses latentes de sa complexité ?
Note de lecture par BOUDON Philippe
Une question de taille ? « … J’illustrerai par un exemple architectural la notion de cadre de référence que j’ai introduite. La chapelle royale de Versailles a sensiblement la taille d’une église et nombre d’églises sont moins vastes que cette « chapelle ». Quatremère de Quincy le signifiait joliment en écrivant dans son Dictionnaire d’Architecture (1788) : « Peut-être doit-on lui faire le reproche d’offrir l’aspect imposant d’une église plutôt que le caractère modeste d’une chapelle de palais. Il est vrai que par sa hauteur et ses dimensions, on pourrait regarder ce monument, moins comme un diminutif d’église que comme le superlatif d’une chapelle». C’est bien le cadre de référence, « royal » en l’occurrence, qui permet de comprendre aisément ce qui se joue dans la complexité sous-jacente aux termes d’ « église » et de « chapelle » en tant qu’ils sont porteurs d’une idée de taille… »
Note de lecture par BOUDON Philippe
Ndlr. Peut-on réduire notre entendement de La Ville à un patchwork de cents pièces agençables en sept catégories ? Ajoutons vite bon nombre d’interdits ou d’exclusives. Déterminons ensuite tous les agencements possibles que l’on réduira drastiquement en éliminant a priori les configurations présumées déplaisantes et nous aurions aisément une grille autorisant les patterns de références pouvant guider interprétations et action ? La recette n’est guère plausible en pratique mais elle peut éclairer les hypothèses sous jacentes à bon nombre de raisonnements portant sur des phénomènes que l’on perçoit complexes mais dont on souhaite maitriser assez les comportements actuels et prévisibles. N’est ce pas celle qui a incité les auteurs à rédiger ce lexique en relevant le défi de le tenir en cents mots ? Exercice original qui peut à son tour inciter ses lecteurs à se livrer à un jeu proposé dans ce qui suit par Philippe Boudon et qui s’avère stimulant (JL LM)
Note de lecture par BOUDON Philippe
‘Suffit-il juste d’accompagner l’émergence de cette science Paysagetique pour en hâter la reconnaissance ?’ L’auteure en est convaincue et, pour tenter de nous en convaincre, la baptise d’un nom académique qui atténue les images bucoliques que l’on associe volontiers au mot ‘paysage’. Plutôt que d’accompagner cette émergence, elle se propose de définir d’abord cette nouvelle discipline. Mais suffira-t-il de dire ce qu’elle n’est pas pour légitimer son argumentation ? Les pages que Herbert A. Simon consacrait à sa lecture de quelques paysages - la montagne Sainte Victoire, le Mont Saint Michel, la cathédrale de Chartre ou le Grand Hotel devant la promenade du front de mer de Cabourg-Balbec - (dans sa préface à la traduction française des ‘Sciences de l’artificiel’) - nous suggéreront peut être d’autres interprétations des processus de conception, argumentées et illustrées au fil de nos lectures austères autant que rêveuses des paysages.
Note de lecture par BOUDON Philippe
Que Galilée soit souvent considéré comme l’initiateur de la science moderne, personne ne l’ignore. Mais qu’il ait pu être d’abord plus intéressé par l’art que par les mathématiques, jusqu’à ce qu’un historien de l’art aussi fameux que Erwin Panofsky puisse en parler comme d’un critique d’art, qu’il ait pu être « s’il faut en croire ses biographes, porté bien d’avantage à l’étude de la peinture qu’à celle des mathématiques », voilà ce qu’apprend l’étonnante publication qui pour titre Galilée, critique d’art. Art et science s’y côtoient.
Note de lecture par BOUDON Philippe
Comment concevoir le Grand Paris ? Cette question a suscité une vaste littérature dans laquelle se sont associés géographes urbains, architectes, urbanistes, économistes et autres représentants de disciplines diverses, sociologie ou écologie par exemple. On ne s’est guère posé la question de ce que conception voulait dire. La distinction entre analyse et conception reste l’impensé de démarches qui ont associé diversement des représentants de l’analyse, au sein desquels on peut situer les géographes, et ceux de la conception – mais ils disent plutôt projet – parmi lesquels se rangent les architectes. Or l’association de représentants des sciences humaines dans des équipes dirigées par des architectes a suscité de vives réactions, même si, finalement, des chercheurs se sont associés à ces équipes, sans être conscients du problème épistémologique que posait la conjonction au sein de telles équipes, de deux modes de pensée qu’il conviendrait de distinguer, analyse d’un côté, conception de l’autre
Note de lecture par BOUDON Philippe
Présentation de l’éditeur : Le Séminaire de Conception Architecturale Numérique (SCAN) est une conférence francophone qui rassemble des chercheurs autour de questionnements portant sur les implications du numérique en conception architecturale. SCAN'12 invite à réfléchir à la question des complexité(s) des modèles de l'architecture numérique. La conférence SCAN'12 a eu lieu les 21 et 22 Juin 2012 à l'Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Paris-la-Villette. Elle a réuni les différents auteurs de cet ouvrage ainsi que des architectes, ingénieurs, praticiens, pédagogues, chercheurs en architecture, chercheurs de la pensée complexe et informaticiens autour de deux objets majeurs : La complexité de la modélisation et des modèles de la conception architecturale ; La complexité de la modélisation et des modèles informatiques de ou pour l'architecture.
Note de lecture par BOUDON Philippe
par BOUDON Philippe

Sous la direction de Philippe Boudon

Edition l'Harmattan, Collection INGENIUM, novembre 2006 - ISBN : 2-296-01596-4  195 pages

par BOUDON Philippe

Langue : Français Éditeur : Editions de la Villette (1 mars 2004)
Collection : Passage
Format : Broché - 96 pages
ISBN : 2903539731
Dimensions (en cm) : 12 x 1 x 21