L'unité d'un homme

Le titre de ce volume fait écho à un ouvrage collectif supervisé par Edgar Morin et intitulé L'Unité de l'homme, qui en 1974 a ouvert une grande enquête collective d'" anthropologie fondamentale ". Il réunit les cinq premiers maîtres livres de l'auteur publiés avant cette date. Écrits d'une plume claire qui les rend accessibles à un large public, ils permettent de découvrir, chemin faisant, comment et pourquoi ce maître en sciences sociales, figure majeure de l'histoire intellectuelle de notre siècle, a toujours été un " in-discipliné ". Impossible de le circonscrire, de le limiter à un champ particulier...

Editions Robert LAFFONT, Collection Bouquins, 1918,
ISBN 978 2 221 22005-4 

Présentation de l'ouvrage

 

Présentation de l’éditeur

 

Le titre de ce volume fait écho à un ouvrage collectif supervisé par Edgar Morin et intitulé L'Unité de l'homme, qui en 1974 a ouvert une grande enquête collective d'" anthropologie fondamentale ".

Il réunit les cinq premiers maîtres livres de l'auteur publiés avant cette date. Écrits d'une plume claire qui les rend accessibles à un large public, ils permettent de découvrir, chemin faisant, comment et pourquoi ce maître en sciences sociales, figure majeure de l'histoire intellectuelle de notre siècle, a toujours été un " in-discipliné ". Impossible de le circonscrire, de le limiter à un champ particulier...

Premier chercheur à avoir travaillé sur le phénomène " yé-yé " (c'est lui qui a inventé le mot), premier intellectuel à avoir publié une analyse de Mai 68, Edgar Morin a toujours été un pionnier. Tous les titres ici rassemblés sont ceux d'un précurseur. Dans l'exercice délicat du retour critique sur une expérience communiste (Autocritique, 1959) ; dans l'analyse scientifique de la culture de masse (Les Stars, 1957) ; dans l'enquête " pluridisciplinaire " (La Métamorphose de Plozévet, 1967) ; dans l'investigation d'une rumeur contemporaine (La Rumeur d'Orléans, 1969) ; dans la découverte de la " contre-culture " californienne (Journal de Californie, 1970)...

C'est sans doute parce qu'il est un inclassable qu'Edgar Morin fut et demeure un maître comme devraient l'être tous les maîtres : gourmand de culture, sans arrogance, attiré par le dialogue plus que par la controverse. À le lire, on comprend que si la condition humaine est grave, elle n'est pas désespérée.